Le F1 circus sera à Barcelone pour la cinquième manche de la saison. Après la belle victoire de Sebastian Vettel devant les deux Lotus de Kimi Raikkonen et Romain Grosjean au terme d’une course riche en rebondissements, qui pourra sortir son épingle du jeu et remportera la course en Espagne ? Réponse dimanche!
A Bahreïn, tout était mis en œuvre pour vivre un grand moment. Les années se suivent et se ressemblent et le podium 2013 était la copie conforme du podium 2012. Les pneumatiques ont encore une fois été
Souvenirs, Souvenirs
L’année dernière souvenez-vous, Pastor Maldonado a obtenu sa première victoire en F1 avec une voiture mythique, une Williams-Renault ! Fernando Alonso avait réalisé la belle opération en s'installant sur la deuxième marche du podium. Kimi Raikkonen a terminé troisième.
Petit point sur le tracé
Barcelone sera le premier circuit à recevoir la Formule 1 en Europe. Le Grand Prix d’Espagne se déroule sur le circuit de Catalogne depuis 1991, à Montmelo plus exactement. Le tracé se situe à quelques kilomètres de Barcelone. La piste est également utilisée pour réaliser de très nombreux essais ainsi, les pilotes connaissent le circuit du bout des doigts. Barcelone est un circuit rapide, fluide et technique –très exigeant avec les pneus. Les températures y sont élevées et la surface de la piste est raisonnablement abrasive. Ce sont cependant, plus que tout, les importantes charges d’énergie latérales qui dictent exactement à quel point les enveloppes se dégradent. Trois arrêts sont attendus, comme l’an dernier. Le tracé de 4.655 km propose 16 virages (majoritairement des droits), et place l’accent sur les pneus de gauche, qui assurent l’essentiel du travail. L’an dernier, les durs et les tendres avaient été proposés. Cette saison, les mélanges sont globalement plus tendres que leurs équivalents 2012, et le medium 2013 correspond presque au tendre de l’an dernier. Le top 5 avait adopté une stratégie à trois arrêts lors du dernier Grand Prix d’Espagne, prenant le départ en tendres. Le mieux classé des pilotes en deux arrêts était arrivé huitième, après avoir pris le départ en dernière position. La clé pour un tour rapide à Barcelone réside dans la découverte du bon compromis entre grip aérodynamique et grip mécanique. La majorité des équipes aligne un réglage rigide à l’avant pour favoriser l’entrée en courbe, mais privilégie la douceur à l’arrière pour gagner de la traction. Les changements de direction du vent sont une variable significative à Barcelone. Ils ont un impact important sur l’équilibre de la monoplace et pour les réglages, notamment dans le premier virage. Neuf des dix dernières courses disputées sur cette piste ont été remportées depuis la pole position. L’an dernier ne fit pas exception. Les qualifications seront donc cruciales, ce qui signifie que l’utilisation d’un train additionnel pour les essais libres sera déterminante pour finaliser des réglages idéaux.
Barcelone : trois sections en détail
Virages 1 à 3
Le premier virage marque la fin d’une ligne droite d’un kilomètre de long, où les vitesses atteignent 300 km/h. La monoplace et le moteur sont donc soumis à une importante décélération, puisque le pilote réduit sa vitesse de moitié pour aborder cette courbe à environ 140 km/h. Au milieu du virage n°1, les pilotes recommencent à accélérer dans les virages n°2 et 3, qui portent aussi le nom de Renault. Comme le tracé est alors en montée, la monoplace a tendance à être soudainement survireuse. Le moindre temps de réponse du moteur ou un pic de couple vont amplifier ce phénomène, qui est par ailleurs destructeur pour les pneumatiques puisque la voiture glisse latéralement.
Virage 10
La piste descend à la sortie du virage n°9. La zone de freinage pour le n°10 est la plus sévère du circuit, car les voitures passent de 300 à 70 km/h. Pour assurer la meilleure stabilité, les motoristes travaillent particulièrement sur les réglages de l’overrun, afin de délivrer un frein moteur neutre quand le pilote lâche l’accélérateur. En parallèle, les ingénieurs essaient de rendre les rétrogradages aussi doux que possible afin de lisser la courbe de couple délivré lors des changements de rapports. Des rétrogradages doux et un bon niveau d’overrun donneront une meilleure balance, en évitant le blocage des roues et l’usure des pneus. A la fin du virage, le pilote est en première, mais il doit réaccélérer pour s’attaquer à la montée qui suit. Les contraintes engendrées conduisent souvent les ingénieurs à programmer les cartographies de pédales autour des caractéristiques de ce virage.
Virages 14 à 16
La chicane est très lente et nécessite à nouveau de délivrer le bon niveau de couple, non seulement à l’entrée, mais aussi au milieu de la chicane. En fait, le pilote donne juste un petit coup d’accélérateur entre l’entrée et la sortie, au moment du changement de direction. Même si cela ne dure qu’une milliseconde, cette action est primordiale pour maintenir la balance de la monoplace, minimiser le patinage et finalement gagner du temps. Quand la voiture sort de la chicane, la motricité est très importante, car la vitesse est conservée dans le virage n°16. Le pilote accélère ensuite à fond et utilise le KERS dans la ligne droite des stands.
Petit point météo
Quel est le temps prévu pour Barcelone ce week-end ? Il devrait faire beau tout le week-end. De la pluie pourrait peut-être faire son apparition dans la soirée du vendredi mais normalement la pluie ne devrait pas bouleverser les festivités.
Pour tout savoir du GP d’Espagne rendez-vous sur Tout-F1…
Vendredi 10
Essais libres 1 : 10:00 - 11:30
Essais libres 2 : 14:00 - 15:30
Samedi 11
Essais libres 3 : 11:00 - 12:00
Qualifications : 14:00
Dimanche 12
Course : 14:00